La Troup’Oh ! – Compagnie à Herbeys

Les infos utiles

Contact : Mathilde CHANTEREAU

Téléphone : 07 82 88 33 97

Mail : mathilde_chantereau@yahoo.fr

Intervenante : Marie DULAC

Adresse : Maison Pour Tous Herbeys, 76 rte de Tavernolles, 38920 Herbeys

L’interview

Propos de Mathilde CHANTEREAU recueillis par Johan RIVOIRE

Peux-tu me donner 4 mots qui te représentent au sein de la compagnie ?

motivée, dynamique, initiatrice et communicante.

Peux-tu me donner 4 mots qui représentent la compagnie ?

Plaisir, Ensemble, Cohésion, Hétéroclite

Est-ce que tu peux me faire un bref historique de la compagnie ?

En septembre 2022, quelques personnes motivées de notre village, Herbeys, ont eu envie de se lancer dans le théâtre d’impro en mettant en place un atelier sur la commune, dans le cadre de la Maison Pour Tous d’Herbeys. L’association nous a fourni la salle et nous avons trouvé une intervenante, Marie Dulac. Cette initiative a eu du succès puisque dès le mois de septembre, nous étions quinze inscrits. Les quinze ont suivi toute l’année et on était quinze en juin sur la scène du village. ça a été un événement chouette qui a amené, je crois, une petite centaine de spectateurices dont certain.es ne connaissaient pas les comédien.nes. et/ou n’avaient jamais vu de théâtre d’impro. Donc on peut se dire qu’on a créé un événement culturel dans le village, ce qui n’est pas rien pour une petite commune de 1300 habitants. Les quinze ont choisi de poursuivre l’année suivante. Une preuve que la mayonnaise avait pris. Grâce à notre super intervenante et puis à la motivation de chacun, chacune. On a donc redémarré une nouvelle année en septembre 2023, toujours avec Marie Dulac et on a lancé un deuxième groupe. On a un atelier le mardi soir pour ceux qui sont dans le groupe intermédiaire (ceux qui ont commencé l’année dernière) et un groupe qui s’est créé en septembre 2023, les jeudis soirs, toujours avec Marie Dulac. En plus de l’atelier hebdomadaire, on essaye de se retrouver entre nous pour jouer et pour se mettre des petits défis de spectacles pour nos proches, pour pratiquer un peu plus et pour le plaisir de se retrouver et jouer ensemble.

Peux-tu me citer le spectacle qui représente le plus votre compagnie ?

Alors comme on démarre, on n’a pas un panel incroyable. L’an dernier, Marie nous a fait faire un cabaret d’impro. On est nombreux.ses à avoir envie de découvrir d’autres formats, mais on n’en a pas encore expérimenté. Donc c’est au programme de cette année, dans l’atelier hebdomadaire et aussi avec des stages qu’on va organiser sur des week-ends, avec d’autres intervenants. On a vraiment envie de s’ouvrir à différentes choses.

Pour le spectacle la philosophie de la compagnie c’est plutôt ?

  1. Jouons pour le public, il faut leur donner ce qu’ils veulent si on veut des spectateurs
  2. Jouons pour nous, priorité à nos envies artistiques et tant pis si ça ne plaît pas à tout le monde
  3. La vie est faite de compromis, notre spectacle sera un mélange des deux

Avant tout petit un. Oui mais un peu petit trois aussi. On joue aussi pour nous. Si on n’a pas de plaisir, le public n’en aura pas.

Si la compagnie pouvait jouer à Bercy devant 5000 spectateurs et avec un budget illimité que feriez-vous ?

Dur de répondre puisqu’on se sent quand même encore débutants et dur de répondre au nom des autres surtout. À titre personnel, moi j’aime tout ce qui est travail des émotions et des personnages et des relations, donc ce serait plutôt un format long. Après on n’a pas de format à nous donc c’est un peu dur de répondre à ça, mais en tout cas, le plaisir d’avoir un grand public en face, ça doit être porteur.

Peux-tu finir ces phrases brièvement ?

Une bonne improvisation c’est :  

Du plaisir partagé.

Le milieu de l’improvisation dans l’agglomération grenobloise, c’est.

C’est super ! C’est foisonnant l’improvisation à Grenoble, il y a plein de choses donc c’est cool.

Une mauvaise improvisation c’est :

Pas d’écoute, pas d’esprit d’ équipe.

La « Troup’Oh ! » dans le milieu de l’improvisation et de l’agglomération grenobloise, c’est.

Une troupe toute jeune mais très motivée ! On a envie de pratiquer, de progresser pour apporter des moments de plaisir autour de nous et notamment dans notre campagne ! L’impro est pas mal développée à Grenoble et dans l’agglo mais moins en périphérie. Et du coup l’idée d’aller jouer dans des petites salles dans les villages environnants pour apporter ça à des gens qui ne peuvent pas forcément trop se déplacer en centre ville, ça nous plairait beaucoup.

Quel est le meilleur souvenir que tu as avec ta compagnie ?

Le premier spectacle ! Tous ensemble sur la scène du village. J’étais vraiment très contente que tout le monde ose monter sur scène. Ce n’est pas forcément simple dans un petit village où beaucoup de gens se connaissent, de se confronter au regard des autres. Et on a vraiment vécu cette aventure de manière collective. Monter sur scène devant un public qu’on recroise régulièrement, c’était un gros challenge et du coup l’avoir vécu à quinze tous ensemble après cette belle année de démarrage, c’est un super souvenir.

Quel est le pire souvenir que tu as avec ta troupe ?

J’ai pas de mauvais souvenirs je crois. Là, comme ça, il n’y en a pas qui me viennent.

Si quelqu’un te contacte pour intégrer la compagnie ta réponse serait plutôt ?

  1. Avec plaisir tout le monde est le bienvenu chez nous !
  2. Pourquoi pas, viens faire quelques séances d’essai et on te donnera une réponse.
  3.  Oui, mais uniquement si tu as déjà 3 ans d’expérience.
  4.  Désolé c’est complet !

Alors compliqué de répondre comme on n’est pas vraiment une troupe. Pour l’instant on raisonne en terme de nombre et de temps de jeu. Sur l’atelier du mardi, on est quinze et c’est le maximum. Voilà, c’est pas qu’on veut pas, c’est que déjà 2 h par semaine, on est frustrés sur notre temps de jeu à chacun, chacune, donc on se voit pas prendre d’autres gens. A l’atelier du jeudi, il y a encore de la place, on peut tout à fait accueillir des nouvelles personnes, d’autant plus que c’est un groupe qui démarre donc il n’y a pas de problème de niveau. Donc oui, on est ouverts.

Est ce que vos ateliers sont répartis par critères d’expérience ?

Oui, il y a cette année un groupe débutant et un groupe intermédiaire, qui a déjà un an de pratique. Mais on a fait comme ça, en réflexion avec notre intervenante, parce que les quinze de la première année voulaient continuer. Si il n’y en avait eu que la moitié, on aurait pensé les choses autrement.

Lorsque votre groupe intermédiaire, l’année prochaine sera sur sa troisième année d’expérience sera donc les confirmer. Que se passera t il la quatrième année ?

C’est pas encore acté. On prend une année après l’autre. Mais ça n’empêche pas d’avoir des idées ! Moi j’aimerais beaucoup qu’on devienne une vraie troupe, qu’on joue davantage en public, et qu’on continue à organiser des stages en faisant venir différents intervenants, qu’on se fasse des entraînements en autonomie comme il nous arrive déjà de le faire occasionnellement. Mais ça dépendra beaucoup des autres. L’impro, ça se fait à plusieurs, donc c’est dur de se projeter si loin aujourd’hui, mais en tout cas, l’envie de poursuivre et d’en faire plus, elle est là et je ne pense pas me tromper en disant qu’elle est partagée par au moins plusieurs personnes de la troupe.

Si tu pouvais améliorer une chose dans ta compagnie, laquelle choisirais-tu et pourquoi ?

Waouh! Dur! Je choisirais de donner plus de temps de jeu à tout le monde. Avec une baguette magique, ce serait avoir du temps supplémentaires et des lieux pour jouer ensemble, qu’on puisse se retrouver pour pratiquer encore plus et faire plus de spectacles.

Peux tu me décrire ta compagnie ? Dans tes rêves les plus fous. Dans cinq ans ?

Une compagnie toujours aussi motivée, où tout le monde prend du plaisir, qui fait des spectacles réguliers avec des formats variés un peu partout et notamment « dans les campagnes », auprès de gens qui ont peut-être moins l’occasion de voir des spectacles d’impro que ceux qui habitent en centre-ville.

Si tous les improvisateurs de l’agglomération grenobloise lisaient cet interview, que souhaiterais-tu leur dire ?

Vive l’impro! Là, c’est ce qui me vient. Et merci à celles et ceux qui nous font vivre des petits moments de bonheur quand on va les voir ou qu’on apprend à leurs côtés. C’est génial d’avoir une telle offre de spectacles et de cours dans la région.

Merci Mathilde